Au Kenya l’interdiction des médias sociaux pour les bookmakers a été levée

casino

Irrationnelle et déraisonnable

Il y a eu récemment de nombreux changements concernant la publicité des sociétés de jeux d’argent au Kenya. Plus récemment, une tentative du “Betting Control and Licensing Board” d’interdire toute publicité extérieure sur les jeux d’argent a été annulée. Le juge qui a annulé la directive, John Mativo, a été critiquée par la Commission, qui l’a déclarée “illégale, irrationnelle et déraisonnable “. Le directeur par intérim du Conseil de contrôle, Liti Wambua, a accepté en avril de nouvelles sanctions contre la publicité sur les jeux d’argent, ce qui a conduit à une interdiction totale de tout type de publicité, que ce soit sur un panneau d’affichage extérieur ou via les médias sociaux. Cette mesure s’est accompagnée d’une interdiction d’utiliser des mentions de célébrités, ce qui signifie que de nombreux exploitants ont eu les mains liées lorsqu’il s’est agi de faire de la publicité, quelle qu’elle soit.

Appel du jugement

L’appel récent découlait d’une pétition de l’Outdoor Advertising of Kenya, qui s’opposait aux récents changements apportés aux règles. Le juge Mativo a statué que les règlements avaient été adoptés d’une manière incompatible avec la constitution du pays. Les nouvelles lois sur la publicité des jeux de hasard qui devaient entrer en vigueur le 30 mai dernier sont maintenant à l’étude. Il s’agit notamment d’une loi conférant au Conseil de contrôle un droit de veto sur la publicité.

Nouvelles normes

Le conseil d’administration devait publier de nouvelles normes interdisant les publicités en ligne, surtout si elles ciblent les gens en fonction de leurs intérêts de consommation et de leur comportement de navigation sur le web. Le conseil s’inquiétait particulièrement du fait qu’un trop grand nombre de mineurs puissent être touchés par le biais de publicités en ligne. Il n’est pas certain que les nouvelles règles soient adoucies après cette décision de la Cour. Les lignes directrices prohibitives inclueraient de longues listes de types de contenus inacceptables qui devaient être interdits dans les publicités, tels que l’utilisation de personnages animés ou sous licence qui pourraient plaire particulièrement aux enfants. On ne devrait pas non plus manifester l’appui des célébrités dans la culture des jeunes. S’opposant à ces règles, l’avocat Nelson Havi a expliqué que les opérateurs subiraient des pertes irréparables du fait des contrats existants et des obligations déjà en place. Il a également été allégué que la mise en œuvre de l’ordonnance n’avait aucun fondement juridique en vertu de la Loi sur les jeux de hasard. Dans sa conclusion, le juge Mativo était d’accord. Il a dit : “Je conclus que la décision contestée a été adoptée d’une manière injuste sur le plan procédural. Je ne vois aucune difficulté à conclure que le requérant a démontré l’existence d’irrégularités de procédure dans la manière dont la décision a été rendue.”

L’enterrement de cette décision de régularisation est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Bonne nouvelle pour les opérateurs qui limitent la casse niveau financier, mais mauvaise nouvelle pour les joueurs pour lesquels il sera beaucoup plus compliqué de limiter l’addiction et ses conséquences dramatiques accentuées par l’aspect attractif des figures populaires. …